Trucs et astuces pour un échangeur d’air profitable
Votre échangeur d’air est le poumon de votre maison. Il vous assure une qualité d’air optimale en filtrant les allergènes, en abaissant le taux d’humidité et en s’assurant que chaque pièce possède une température stable et de l’air constamment renouvelé. Il fait office de passage obligatoire entre le monde extérieur et votre foyer. De plus, les ventilateurs récupérateurs de chaleur (VRC) transfèrent la chaleur de l’air vicié sortant de la maison dans l’air entrant, économisant sur la production d’énergie. Facile d’utilisation, l’échangeur d’air n’est cependant pas toujours employé au meilleur de ses capacités. Découvrez comment profiter adéquatement de tous les bienfaits de votre échangeur d’air.
L’échangeur d’air au gré des saisons
L’échangeur d’air est étroitement lié aux conditions extérieures. C’est pourquoi il est impératif de modifier ses réglages selon les saisons. Les étés québécois, par exemple, sont habituellement très humides, même lors des journées ensoleillées. Le taux d’humidité est à son comble et est parfois difficile à abaisser. Votre échangeur d’air entre en scène pour tenter d’abaisser ce taux, qui devrait se situer entre 50% et 60% durant la saison estivale pour éviter la présence excessive d’eau dans l’air, qui peut mener à l’apparition de spores et moisissures. Il est parfois nécessaire d’utiliser un second système pour compléter le processus de déshumidification. Un système d’air climatisé, une thermopompe ou un déshumidificateur portatif utilisé conjointement avec votre échangeur d’air assurera un taux d’humidité bas et stable.
En hiver, le climat québécois est très froid et sec. Il est préférable d’alterner entre les modes « échange d’air » et « recirculation d’air » puisque l’effet déshumidifiant de l’échangeur d’air (combiné à un chauffage électrique ou à combustion lente) peut abaisser le taux d’humidité à moins de 30%, ce qui peut entraîner l’irritation des voies respiratoires. De plus, l’entrée constante d’air froid du dehors fera grimper de manière significative votre facture de chauffage. L’alternance entre les deux modes est donc un excellent compromis pour garder une bonne qualité de l’air tout en réduisant vos coûts de chauffage. Le taux d’humidité en hiver doit osciller entre 40% et 60%.
Une condensation persistante ?
Si, malgré vos efforts, il y a condensation dans vos vitres, sachez que plusieurs facteurs autres que la ventilation entrent en compte. L’isolation, par exemple, est l’élément qui fait le plus varier le taux d’humidité dans une maison. Des rideaux toujours fermés devant les fenêtres peuvent empêcher l’air chaud de se rendre à leur surface, créant ainsi un microclimat humide. Des changements brusques de température au-dehors peuvent aussi être la cause de condensations passagères. En effet, les hivers québécois sont parfois si froids que même la maison la mieux isolée peut faire perler l’eau sur les fenêtres.
Faire l’entretien de votre échangeur d’air
Enfin, il est primordial de s’assurer du bon fonctionnement de votre échangeur d’air en effectuant son entretien de manière périodique. Ce n’est habituellement pas très complexe: il faut remplacer le filtre lorsque celui-ci arrive en fin de vie et veiller à ce que les bouches d’air dans les pièces soient dégagées, pour une circulation optimale. Il est possible que votre filtre soit réutilisable; assurez-vous de le rincer à l’eau courante et de le sécher à l’air libre complètement avant de le remettre en place. Demandez à un de nos experts de s’occuper du nettoyage occasionnel de votre échangeur d’air et de vérifier votre filtre. Un échangeur d’air mal entretenu peut occasionner une pression négative ou positive à l’intérieur de la maison: perte de chaleur, apparition de moisissure et autres problèmes s’en suivront. N’attendez pas que cela arrive: contactez-nous!